Mardi 18 septembre 2 18 /09 /Sep 18:31
- Publié dans : Fictions et envies
Par Domicerebral2
A l'époque, on parlait en francs.

C'était 100 franc "la pipe" et 200 "l'amour"... 

Même sur ce domaine les tarifs ont évoluer !

Je sortais de chez un ami qui habite du coté de vincenne, et donc du bois de vincenne.

C'est encore une fois ma curiosité qui m'as poussé a aller vers le bois plutôt que vers mon métro.

Je n'avais aucune envie de concrétiser.

Je passe devant une "camionnette du bonheur" comme disent certains riverains, et je vois une superbe femme en descendre. 

D'un seul coup, j'apercois un petit groupe d'homme, dans la pénmbre, qui attende.

Je comprends que, vu leur tête, ages, ou morphologie, il aille voir une professionnel.
Ce que j'ai plus de mal a comprendre, c'est pourquoi une femme aussi jolie fait le trottoir ici plutot que dans des endroits huppé ou elle aurai clairement sa place?

Bref, je ne m'attarde pas et me balade dans le bois. 
Vu l'esthetique de la premiere demoiselle dans la camionnette, je me dis que cela doit regorger de très belle femme.

Mon enthousiasme est, cependant, vite "douché" par les suivantes. Moins jeune, plus ronde, pas franchement belle, ni même laide, juste pas appétissante.

Elles semblent sans âge, usé et fatigué. 

Je déambule, il fait nuit, et je réfléchis.
Mes pas me font tourner en rond, et je décide de rentrer chez moi, j'en ai assez, voir trop, vu.

Sur le chemin du retour, je n'y prête pas vraiment attention, pourtant la première camionnette est éteinte, et la file des "clients" a disparu. 

Je recois un coup de téléphone, c'est une ex et amie, on discute de tout et de rien, je n'ai pas trop l'habitude de marcher en téléphonant, à part faire les cents pas.
Je ne saurais dire de quoi nous avons parler, je me rappelle juste que, sur le ton de la rigolade, je lui dit que j'attends mon tour pour aller voir une prostitué. Elle rigole, je ne suis pas sérieux, et elle le sait. Je lui souhaite bonne nuit, et lui promet de la rappeller.
Une femme qui passai m'as entendu, et je la vois s'éloigné, tête baissé.
Dans son sillon quelque chose tombe, je ne vois pas ce que c'est, et m'attend à ce qu'elle se retourne pour le ramasser. 
Elle ne s'en ai pas rendu compte, ou c'est peut  être quelque chose qu'elle a jeter, les gens sont tellement crade.

Je me dirige vers le métro, et ma direction fait que je croise l'objet qui est tombé. C'est un porte feuille. 
De loin, je la vois se glisser dans l'entré du métro. Heureusement, il n'y a qu'une seul ligne.
Je cours, j'espère rattraper cette femme. J'arrive, au hasard sur un des deux quais, c'est le bon.
Je la vois, toujours de dos; monter dans une rame. La fermeture des portes sonnent, je me jette entre deux portes, et me bousille le bras. 

Il est près d'une heure du matin, et il y a peu de monde. il est donc facile de la retrouver car nous ne sommes que deux dans el wagon. 

Elle s'est assise, de dos par rapport à moi. J'ai couru un bout de chemin comme un dératé, et j'essai de lui dire :
"pfuu pfuu, vous pfuu, avez, pfuu, laissez tomber ça..."
 Elle se retourne comprenant que c'est à elle que je parle.

Et je reste sans voix... C'est la prostitué de la première camionnette. A la lueur de la rame, elle est vraiment magnifique, je lui donnerai entre 18 et 25 ans.

Elle me regarde dans les yeux, saisis son porte feuille, un regard à la fois méfiant et agressif que, sur le moment, je ne comprend pas. 
Son visage s'adoucit quand elle constate que rien n'as disparu dans son porte feuille.

Je prend sur moi, je referme ma "bouche de stupéfaction" (qui me fait ressemblez a un poisson rouge). 
Et j'essai de prendre l'air détaché. 

D'un signe elle m'invite a m'asseoir devant elle.

Je ne me fait pas prier, mais je ne sais pas quoi dire. 
Elle brise la glace en me lancant d'un ton acide :"alors tu as trouver une fille a ton gout ?"

Je bafouille, je rougis, et j'essai d'expliquer que c'est juste de la curiosité...

Elle explose de rire !
Cela devrait me détendre,mais au contraire cela me gêne.

Elle m'explique que j'ai l'air trop "innocent" pour aller voir des prostitués, que je dois pas avoir de mal a trouver des partenaires etc etc.

Je suis presque véxé de la première partie de ses propos.
On discute, et très vite on se rend compte qu'on va a la meme station, elle me remercie d'avoir ramassé sont porte feuille dans lequel, d'ailleurs, il y avait toute sa recette de la soirée.

On parle de beaucoup de chose, et, je ne sais comment, je me retrouve dans son appartement. 

Aujourd'hui, je me dis que je devais vraiment avoir l'air innoffensif pour qu'une prostitué me drague et me ramène chez elle.

Le débat sur la prostitution est lancé, on discute hardiment du sujet, les points sur lesquels on est d'accord comme ceux qui nous confronte.

Et elle m'embrasse. 
Un baiser frais, doux et tendre.

Nous passons la nuit ensemble, je me lève toujours très tôt.
Je m'interroge alors, et je prend la pire décision possible : je pars, en laissant le peu d'argent que j'ai sur moi, en évidence sur sa table.

Cette version, j'adorerais qu'elle soit vrai, malheureusement, c'est bien moins sympathique que cela. 
Une camionnette, un exces de curiosité, un peu d'argent en poche, une prostitué plutot jolie...
Et une fellation.
Dans cette fiction, certain élément sont réelles, la file d'attente, ma balade dans le bois (mais pas de prostitué la ou je suis allé), le coup de téléphone d'une amie, et la gentillesse de cette femme, sans age, mais qui reste séduisante dans mon souvenir.
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