Du fleur bleu au Dominant romantique et libertin.

-         De la possibilité de supprimer, d’éradiquer la prostitution ?

Pour moi, là on rêve… La nature de notre société rend la chose impossible à réaliser.

Plus notre société opprimera et formatera la sexualité, plus le sexe aura de valeur, et plus les prostitués auront intérêt a exercer.

Vous voulez éradiquer la prostitution, faite en sorte que notre société et nos mœurs soient plus ouvertes et la prostitution diminuera d’elle même.

En effet, si un individu peut trouver ce qu’il souhaite, gratuitement, auprès d’une femme ou d’un homme, pourquoi ferait il appel à une prestation tarifé pour avoir la même chose ?

Citons quelques exemples : l’industrie du disque coule parce que les gens trouvent la musique gratuitement sur le net, vous n’achèteriez pas d’air…

-         Comment j’organiserai la prostitution si j’étais moi ?

Une idée qui n’est que la mienne et qui, bien sur, demande perfectionnement !

Qu’est ce qui est importe à un prostitué :

o       Autonomie et indépendance (je bosse quand je veux et au rythme que je veux)

o       Sécurité (j’ai pas envie de me faire violer, voler ou autre agression)

o       Hygiène (préservatifs, santé physique et protection contre les MST)

o       Reconnaissance (avoir les même droits que n’importe qu’elle travailleur)

Qu’est ce qui importe a notre société, vis-à-vis des prostitués :

o       Contrôle sanitaire (santé, hygiène)

o       Contrôle financier (impôts)

Qu’est ce qui importe aux clients :

o       Discrétion.

o       Qualité de prestation.

o       Sécurité. (vol et agression)

o       Hygiène. (préservatifs, santé physique et protection contre les MST)

Donc, dans cette idée, l’indépendance total, tel qu’on la connaît aujourd’hui est impossible.

Il en est de même pour les maisons closes qui étaient de véritable abattoir !

La solution que j’envisage se situerait dans un compromis entre maison close et indépendance.

Un lieu : des maisons de passes

Le gestionnaire du lieu ne touche rien des passes des filles qui sont chez lui.

Il tire son revenu des services qu’il propose à ses clients. C’est donc un prestataire de service.

Il fournit un lieu, une boite de nuit, un bar, un hôtel, un sauna, un hammam, un sex-shop ou un mixe de tout cela (sous réserve d’autorisation légale spécifique). L’entrée, les consommations, les services (location de tenues érotiques, le massage etc.), les chambres etc.

Tout es payant et personne n‘y échappe (que ce soit les prostitués, les clients et les clientes).

Une loi : interdiction de la pratique de la prostitution dans la rue. Deux possibilités soit la prostitué exerce de chez elle et doit se déclarer, soit elle exerce dans des maisons de passe. Obligation de visites médicales spécifiques (comme tout le monde en fait)

Des acteurs : les prostitués, les clients, le gestionnaire du lieu, et l’état.

Les prostitués :

Bénéficie d’un système clé en main, d’un lieu ou elle sont protégé, donc moins de risque d’agression que dans la rue. Elle reste indépendante parce qu’elles ne sont pas lié a un lieu en particulier et le gestionnaire ne touche rien sur les passes qu’elles feront dans l’établissement. Elles peuvent donc faire jouer la concurrence. Elles sont clientes du gestionnaire et celui-ci à tout intérêt a ce qu’elles reviennent. Elle bénéficie d’un statut légal, de la sécurité sociale et de l’ensemble des droits dont peut bénéficier un citoyen.

Les clients :

Bénéficie d’un lieu spécifique, moins de risque d’agressions ou de vol, le lieu étant a la fois un hôtel, un sauna, un hammam, une boite (ou autres) il peut simplement venir discrètement comme simple client d’une autres activités. D’un point de vue hygiène, le client sait que la prostitué est suivie médicalement.

Le gestionnaire :

Bénéficie de plusieurs sources potentiel de revenu, il se trouve obligé de fournir plusieurs autres activités (afin que le lieu réponde aux critères de discrétion du client), il doit « bichonner » les prostitués afin de leur donner envie de revenir chez lui (pour que les clients reviennent), et il fait l’interface avec l’état via sa comptabilité.

L’état :

Par ce système, il évite les dérapages qu’a pu connaître la prostitution, notamment le proxénétisme (qui est l’un des premiers moyens d’installer un réseau maffieux dans un pays).

Il permet d’assuré un sécurité sanitaire sur les MST (bien que les prostitués soient parmi les mieux informées dans notre population). Bref il encadre sans privé de liberté.

Je suis peut être utopiste, mais avec de la bonne volonté, je pense que cela pourrais se faire dans de bonnes conditions.

-         Qu’est ce qui motive une femme a se lancer dans cette activité ?

Alors la, je pense qu’il n’y a pas des milliers de raisons, je dirais l’argent !