Du fleur bleu au Dominant romantique et libertin.

Pendant les dix minutes de chemin qui nous sépare de chez elle,
je serais bien incapable de me rappeler ce dont nous avons parlé.
J’étais dans une sorte de transe, entre le réelle et l’irréel.

Allait-elle vraiment se donner à moi ?
Elle qui n’as de cesse de dire que son chéri est « l’homme de sa vie », « le père de ses enfants »…

Mais finalement, aujourd’hui, je sais que ce n’est absolument pas incompatible !

On arrive chez elle, c’est la première fois que je pose un pied dans son appartement,
ou plutôt leur appartement.

Je n’ai pas mauvaise conscience, ce type, je ne le connais pas, je n’ai fait que « proposer » mes services.
Elle a décidé de consommer, à elle d’en gérer les conséquences.

Nous, nous installons dans le canapé, un verre à la main,
et nous continuons les bavardages que nous avions commencé sur le chemin.

Puis sans prévenir je me penche sur elle en prononçant les mots suivants :
« à un moment il faut arrêter de parler »…

Je l’embrasse et, à ma grande surprise, avant même que mes lèvres touchent les siennes,
sa main droite s’est déjà glisser entre mes jambes.

Sa bouche est, à la fois, chaude et fraîche, tendre et ferme, avide et timide…
Je dégrafe sa chemise, libère ces deux petits monts magnifiques… Qui ne sont pas si petits que ça finalement !

Quand je découvre son string « léopard », elle me lance un regard désolé et me murmure
« je n’avais pas du tout prévu ça ».

L’intégralité des préliminaires se dérouleront sur la canapé.
Ce n’est que quand nous passons à la vitesse supérieur qu’elle me prend par la main,
y glissant un préservatif, et me glisse un « suis moi champion ».

Le premier round est intense, très vite nous constatons que, sur le plan sexuel,
nous sommes un « bon coup mutuel », nous sommes sur la même longueur d’onde.

Le plaisir de la découverte de l’autre, de ce qu’il cache à tous, ou presque !
L’acte en lui-même est bestial, c’est la première fois que je suis si bourrin.
Loin de me décourager, elle m’y incite, m'y pousse. 
Ses attitudes, ses râles, ses mouvements de hanches...
C’est violent, c’est très fort, c’est finalement jouissif.

Petite pause, elle me lance d’un air provocateur : « j’avais raison, tu n’en es pas capable ! »
Je reviens sur terre, et me rappelle l’origine de notre venu chez elle.

Je me plonge dans son regard, me lève et me positionne sur le bord du lit.
Je l’attrape par la nuque, avec douceur, elle est allongée sur le lit, et je lui jette au visage
« suce cette queue qui t’as faite jouir petite salope».

Je me retiens de rire. Ce n’est pas un rire moqueur, c’est un rire de gêne,
elle n’as pas totalement tort, ce n’est pas si évident.

Mais, son ardeur et l’état d’excitation que je constate entre ses cuisses balayent ma gêne.
Je rentre dans le jeu, je ponctue ses mouvements de bouche de diverses « « compliments ».

Pour la première fois, je vais jouir entre ses lèvres, je la préviens de la monté de mon excitation,
elle me regarde et n’en a que plus d’ardeur. J’ai compris, elle veut être une salope jusqu’au bout, elle en est fière… Et elle à bien raison

À notre départ de la cafétéria, il était 14h30. Nous devions retourner en cours pour 16h30…
Elle me met tendrement dehors, son chéri va revenir, il est bientôt 19h