Du fleur bleu au Dominant romantique et libertin.

Quand j’y repense, mes premières approches sexuelles sont vraiment hors normes. 

L’expression « tournante », pour désigner les viols collectifs, n’est pas encore à la mode. 
Il faut d’ailleurs savoir qu’une tournante n’as rien à voir avec un viol collectif. 
Lors d’une « tournante » les femmes sont tout à fait consentante, c’est même en général elles qui ont sollicité la « tournante ».

Le viol collectif, et bien simplement, c’est une femme qui se fait violer par plusieurs hommes.

Donc, il n’y a ni consentement, ni envie, ni, bien sur, sollicitation de la jeune femme.

Pourquoi donc parler de tournante ? 
Peut être parce que dans mes premiers contacts sexuels eurent lieu dans des « tournantes » soft. 

Un groupe de potes très soudé, homme comme femme, une cabane, toujours dans la même carrière à l’abandon, et une volonté plurilatérale de découvrir la sexualité. 
Nous nous retrouvions à plusieurs, en général autant de jeunes hommes que de jeunes femmes, et nous commencions à flirter tous ensemble. 
Uniquement des embrassades et caresses hétérosexuelles. 
Pour tous, femmes comme hommes, nous étions célibataires, et ceci n’était qu’un jeu, mais peu à peu, le jeu a pris une ampleur plus importante, et les flirte se sont transformé simulacre de rapport sexuel habillé. 
Imaginer une partouze ou les participants ne se déshabillent pas et se limite à se frotter ! 

La première fois où j’ai participé, j’étais en jogging, et ma partenaire aussi. Mes potes étaient eux en jeans...
Elle a donc bien mieux senti mon excitation quand je me suis installé entre ses cuisses pour simuler un rapport. 
J’étais le plus jeune du groupe, deux ans de moins que les autres, et le compliment qu’elle a lancé sur mon anatomie m’a permit d’asseoir une solide réputation.

Déjà des bribes de libertinage… J’avais une quinzaine d’années ou dans ces eaux là…