Du fleur bleu au Dominant romantique et libertin.

Pendant trois ans, je resterais célibataire, échouant lamentablement. 
Ce qui, d’ailleurs, m’amène à coucher, ici, trois de mes plus grands échecs.

Ils montrent à qu’elle point ma vision de la relation de couple était perturbé et ma distance à la réalité impressionnante.

Ma meilleure amie de l’époque (T), camarade de classe, est une des plus belles filles de l’établissement.

Elle est brune, parfois superficiel, mais sincère car trop souvent approché uniquement pour son physique.

A coté d’elle, je ressemble a "capitaine caverne", je suis petit, j’ai les cheveux très long et je m’habille dans le style grunge.

Mon premier contact avec elle, je m’en souviens très bien, se déroulait à un arrêt de bus, je la trouvais hautaine… Et si jolie.

Qu’elle ne fut pas ma surprise de la retrouver dans la même classe que moi, et de me rendre compte que je l’avais jugé, ce jour là, sur son style et pas sur son fond. 
Elle n’a jamais compris pourquoi, mais une fois que nos relations étaient devenues amicales, je me suis excusé de mon jugement débile ce jour là (dont elle ne se souvenait pas)

Pour moi, elle n’est pas dans ma catégorie, je ne suis pas à la hauteur, comment pourrait elle sortir avec un type comme moi, m’embrasser en public, se montrer avec « capitaine caverne » ? 

Donc, à aucun moment, je n’envisage quoi que ce soit avec elle, ce la ne m'as même pas traverser l'esprit.
Puis un jour, une de ses amies, alors que je me rends au self pour aller déjeuner, me demande si je sors avec T… "Vous mangez ensemble, vous partez ensemble, vous travaillez ensemble..."

Je suis tellement surpris par la question, elle me paraît tellement absurde, que je bafouille, je n’avais jusque la jamais envisager les choses sous cette angle !

Je réponds que non, que nous sommes juste ami, bref la réalité.

Pourtant, cette question va changer beaucoup de choses, d’un seul coup, je me dit que si une des ses amies (plutôt jolie) a put envisager que T et moi formions un couple, c’est que je ne suis peut être pas si « inférieur » que je l’imagine.
Evidemment, je ne le formule pas de cette manière, mais mon regard sur T change. 
Et je me prends conscience que nous sommes proche, très proche, et que notre comportement l’un envers l’autre est un comportement que la plupart des gens interprètent comme celui d’un couple.

Pas assez de cran pourtant pour en parler avec elle. 

Surtout qu’elle me parle d’un ami en commun avec qui elle aimerait que je lui arrange le coup. Ce que je ferais…

Toutefois, avant et maladroitement, je tenterais ma chance.

Je lui demande de poser sa main sur la table, sous le prétexte d’un jeu bidon, et lui prend la main en plein cours, elle me demandera ce que je fais, et, avec toute ma sincérité et ma maladresse, je lui avouerai que j’ai « envie d’elle »…

Evidemment, dans cette phrase, il n’y a rien de sexuelle pour moi, pourtant a peine l’ai-je dit que le sens « cul » remonte à la surface.

Je bredouille des explications, lui disant que j’entends par là mon plaisir d’être avec elle, de la savoir près de moi, bref mon désir de partager ce qu’elle vit et lui faire partager ce que je vis.

Je ne  me rappelle plus ce que nous nous sommes dit.
Reste gravé dans mon esprit, sa douceur, sa gentillesse, et les précautions qu’elle a pris pour me repousser. Et je ne l'en aimai que plus.

Toutefois, le choc est dur pour moi. 
Je redescends sur terre, je reste « capitaine caverne », un ami, confident, complice… 

Pas quelqu’un avec qui on « sort » où on s’affiche.

Je prend sur moi, et lui arrange le coup avec le pote en question, même si je sais qu’il n’en a rien à foutre d’elle, si ce n’est pour l’aspect social de sortir avec l’une des plus jolie fille du coin…