Du fleur bleu au Dominant romantique et libertin.

Il faut comprendre que, à l’époque, je n’avais aucun intérêt pour le coté sexuel d’une relation. C’était la curiosité qui me poussait à découvrir mon corps et celui de l’autre. 
Pas d’envie purement sexuelle.

Outre les évènements précédents, d’autres petites histoires, plus courts, peuvent se greffer :

-         J’ai jouer à « touche pipi » avec la fille d’ami a mes parents, et je me suis fait engueuler.

-         J’ai fait de même avec un cousin.

-         Je me suis offert, lors d’une colonie de vacances, et pour 5 francs de l’époque, le strip-tease d’une des filles de la colonie qui étaient en rade d’argent (du même âge que moi)

-         J’en oublie, sûrement…

Néanmoins, je tombais souvent, et facilement amoureux d’une fille, sans désir sexuel, plus dans le cadre du chevalier et de sa princesse. 
Je dirais, aujourd’hui, que cela correspond plutôt a des fixations psychologiques, un besoin de plaire à celle qui m’apparaissait comme la plus désirable du groupe dans lequel j’allais évoluer. 
Pas vraiment de l’amour, juste un besoin de correspondre a un schéma que la société nous vend. 
Pourtant, par manque de confiance en moi, peut être par lâcheté, je me suis plus souvent retrouvé seul qu’en couple. 

N’osant rien, et m’en voulant toujours après.

Sexuellement le tournant se passe suite à un séjour en colonie de vacances, j’ai flirter avec une demoiselle, j’ai d’ailleurs été l’un des seuls du groupe de garçon, mais cela n’améliore pas pour autant l’estime que j’ai de moi à l’époque. 
Cette histoire n’est pas sexuelle, juste quelque petit bisou, et c’est ma deuxième histoire de cœur « concluante »…

J’ai 15 ans, et, régulièrement pendant cette colonie, mes compagnons masculins me parlent de branlette.

Je connais le principe,. 
J’ai déjà essayer, sans jamais aller jusqu’au bout, car cela ne me plait pas plus que cela, et je m’ennuie quand je me branle et je ne finis donc jamais (je ne sais d’ailleurs pas comment c’est censé finir ^^).

Pourtant, à les entendre, je me dis que je passe à coté de quelque chose.

Donc, de retour chez moi, j’essaie, et me force a le faire le plus longtemps possible. 
Je me demande si je suis normal. 
Pourquoi je ne ressens pas « l’extase » décrite ? 

Je n’ai d’ailleurs encore jamais éjaculé, si ce n’est en pleine nuit et dans mon sommeil.

J’insiste, et cela finit par venir.

Je me rappelle la monter en puissance, la surprise, et mon acharnement a me masturber plus fort, a serré encore et encore ! 
Je me souviens des spasmes, de l’impression de décoller, de ne plus être tout à fait là… Des éclairs qui me traversent,et de la sensation de plénitude, et de fatigue qui suis.
Une nouvelle obsession qui nait en moi… Celle du plaisir sexuel ! 

Et je me dis aujourd’hui, que si ma première éjaculation s’était faite dans un rapport sexuelle « classique », j’aurai été au nirvana !