Du fleur bleu au Dominant romantique et libertin.

Ecrire me fait du bien, je crois que vous l'aurez compris au fil de votre lecture sur mon blog.

L'écriture me permet de prendre du recul sur moi, sur ma vie, et sur ma vision de celle ci. Cela met en exergue mes excès, pas ceux de mes déviances, ceux de mes ressentis !

J’essai d’être clair avec moi-même, et par là, être clair avec ceux qui me lisent.

Mais, après quelques discussions avec des amis qui suivent mes écrits, je me rends compte que les marches séparant mes sentiments de mon écriture, et celle qui existe entre mon écriture et votre perception  ne disparaissent pas, reste aussi importante, elle ne font que se différencié. Elle mute.

Est-ce un fait dommageable, ou au contraire un système de protection intrinsèque ?

Hier soir, au fil d’une conversation avec une amie qui lit mes textes, j’ai pu découvrir qu’elle n’avait pas du tout le même ressentie que moi sur ce que j’écris.

Il lui semble que je cherche à multiplier les relations avec des femmes dans le but de combler une faille narcissique et que je souhaite trouver dans leurs regards matière à m’aimer ?

Bref, que mon manque de confiance et d’amour de moi-même me pousse dans une sorte de boulimie sexuelle et affective.

Je ne le voyais pas du tout comme cela, et sans penser que c’est à 100% vrai, je crois, cependant, que son analyse est une partie de la réalité. Quand je regarde mon passé, je vois une vérité évidente dans ces propos.

Malgré cela, je n’arrive pas à voir en moi-même ou commence la réalité d’une telle analyse et où elle s’arrête.

L’effet principal de cette réflexion me pousse à écrire, encore et, toujours plus.

Il paraît que, outre mon irrespect flagrant des règles de la langue française, j’écris bien.

Néanmoins, je dirais plutôt moins mal que beaucoup d’autre.

Peu m’importe, un jour, peut être, je relirais et que je prendrais le temps de rectifier.