Du fleur bleu au Dominant romantique et libertin.

Le net, il ne faut pas l’oublier, est aussi une zone de non-droit !

Et j’en ai fait les frais, mais de manière très limitée, en effet j’ai limité la casse à une vingtaine d’euro.

Cette arnaqueuse, je l’ai trouvée sur un chat, on parlait cul, bien évidemment,
et l’on discute assez rapidement par téléphone.

Elle se décrit, mais, avec le recul, je me rends compte qu’elle fait abstraction de pas mal de détails.

On décide plutôt vite de se rencontrer.
RDV est pris à la terrasse d’un café pas très loin de chez elle…

Pour une fois, je ne choisis pas le lieu de rendez-vous. Un peu trop sûr de moi peut-être ?

J’arrive un peu en avance, me pose à la terrasse, et je vois débarquer une « agent de sécurité »
qui n’as rien à envier à la carrure de ses collègues masculins.

C’est décider, il ne se passera rien de plus qu’un verre échanger et une éventuelle amitié.

Problème, dès le début, elle alterne entre le rôle de la futur « bonne copine » débrouillarde
qui as plein de plan sympa (et légèrement douteux) à me proposer, et la pleureuse qui à un méchant ex,
un enfant tout gentil à nourrir, et plein de voisin qui lui en veulent à elle la pauvre petite victime…

Ajouter à ça une déprimante tentative de séduction physique…

Bref, ça sonne super faux et je m’invente un agenda surbooké.

Quelque jour après, elle me rappelle, et je en sais qu’elle mouche me pique,
mais je finis par croire à son bobard de pauvre victime…

On croit ce que l’ont à peur de croire ou ce que l’ont à envie de croire…
Je me répète, mais c’est tellement vrai.

À la fin du deuxième rencard, elle me fait force un peu la main pour que je l’invite.
Je ne me fais pas trop prier, c’est pas deux consommations, même dans des cafés parisiens qui me font peur.

Cependant, elle a profité pour rajouter aux mélodramatique de sa situation.

On passe à un distributeur de billet, elle me dit qu’elle doit faire un retrait. Je l’attends a l’écart.

Elle revient et me sort qu’elle ne peut plus retirer et qu’il n’y a rien à bouffer chez elle…
Sous entendu son pauvre, fils va crever la dalle !

Après une lourde insistance de sa part, je lui lâche 20 euros qu’elle promet de me rendre
« vraiment très vite, d’ailleurs j'aie un contrat de gardiennage qui paie vachement bien le mois prochain »

Quand elle me rappelle un mois après, et qu’elle me propose un verre,
je suppose qu’elle souhaite me rendre mon argent.

Heureusement pour moi, je ne suis pas trop disponible et
je lui dis que je ne pourrai passer qu’en coup de vent juste boire un café.

Quand, derrière ledit dit café, elle m’explique qu’elle est encore un peu juste ce mois-ci et que, évidemment,
je serais « super sympa » si je peux la dépanner de cinquante euro.

Je souris intérieurement et le piège m’apparaît comme si évident que je me sens idiot d’avoir plonger.

Je m’excuse lui dit que je n’ai pas de moyen de paiement sur moi parce que mon planning était trop surchargé
« et d’ailleurs je suis en retard et il faut que j’y aille».

Je lui laisse la note, et je ne répondrais plus à ses coups de fil.

Elle a tout de même tenté de reprendre contact à trois reprises…