Du fleur bleu au Dominant romantique et libertin.

Après K.M.

Nous sommes en été, je prends le train pour me rendre dans le Sud.
Mais ce n’est pas une période de grand départ, je fais régulièrement l’aller-retour,
et j’ai pris mes petites habitudes.

Un bon bouquin, de quoi grignoter, à boire, et aussi un magazine si je n’arrive pas à me mettre dans mon livre.

Je cherche mon numéro de place, comme je ne suis pas totalement idiot, je la trouve.
Un grand sourire s’étire dans mon esprit, pour une fois je n’ai pas un couple avec enfant (bruyant) ,
ni même une mamie qui sent bon l’ail.
Je découvre une jeune femme, en pleine lecture philosophique sur la négation de normes sociales imposées
et le pouvoir du « Non ».

Nous sommes presque en période de départ en vacance, je rejette un œil à mon numéro de place…
Et je confirme : c’est bien là que je dois m’asseoir !

Évitant le plan de la drague qui se voit a des kilomètres à la ronde, je glisse juste un bonjour,
pose mes affaires et je me lance dans une lecture dévorante.

C’est elle qui engage alors la conversation, sous un prétexte banal et quelconque, l’emprunt d’un mouchoir !

Nous discutons alors de nos lectures respectives.
Je crois que je relis a ce moment la Narnia (et oui c’est pour enfant et alors ?),
le sujet de ma lecture est donc vite épuisé.

N’étant pas mauvais en philosophie, je me risque sur un terrain glissant : l’œuvre qu’elle a dans les mains.

Rapidement je découvre qu’elle est étudiante en philosophie justement et j’oriente la discussion vers les normes
sociales.
Vous devinez, vous-mêmes, le but de la manœuvre !
J’avoue que ce n’était pas très subtile, mais ça fonctionne, alors pourquoi m’en priver…

Très vite elle me parle de ses envies de jeux hors normes, de sexualité libérées
mais également de l’impossibilité de les vivres avec son « homme ».
Encore une fois, elle ne le sentirait pas crédible dans un rôle purement sexuel.

Je la pousse sur ce chemin, et elle continue, la pente est savonneuse… Pour elle !

Je lui fais comprendre que j’aime les jeux D/s, d’abord en douceur puis de plus en plus clairement.
Nous parlons de plus en plus bas, et nous devons donc nous rapprocher.
Il est hors de question qu’un « voisin » entende qu’elle aime être traité en SALOPE…

Je joue avec elle, quand je lui parle a l’oreille, une de mes mains est sur son genou et
l’autre sur sa nuque (sous prétexte d’écarter sa belle chevelure).

Elle se laisse faire, et je finis par lui ordonner d’aller me remettre son string (qui dépasse de son jean).

Elle refuse, tout du moins au début, et finis par le faire.
Elle décide d’aller aux toilettes, et en revenant me le glisse dans la main.

Le train arrive, je n’ai pas pris son téléphone mais lui ai laissé le mien.

Je la vois sur le quai embrasser son "homme".

Ma seule déception ? Elle n’as pas appelé…