Du fleur bleu au Dominant romantique et libertin.

Encore une fois c’est avant K.M.

Je suis alors étudiant, dernière année d’étude…
Je passe plus de temps en stage qu’en cours, mais je ne déserte pas l’établissement pour autant.
Je suis même au contraire un membre actif de la vie étudiante.

C’est comme cela que je rencontre I.C.

Au premier abord, je me dis « celle-là elle n’est pas pour toi, trop haut niveau »…
Je ne peux donc pas attaquer de front.
C’est grâce à notre investissement dans la vie étudiante
que nous sommes amené à nous côtoyés presque tous les jours.

Nous discutons, elle est casée (très sérieusement puisque le mariage est déjà programmé).
Mais, insidieusement je lui fais comprendre que se marier si jeune c’est passé à coté de certaine folie
qu’elle ne pourra plus se permettre plus tard.

Nous revenons régulièrement sur ce genre de sujet, sur ces « problèmes » de couple, sur son appétit sexuel…
Mais jamais je ne me positionne dans le rôle de l’éventuel amant.

Ce petit jeu dure environ cinq mois…
Je ne suis pas pressé, j’ai déjà d’autres partenaires très avenantes,
et je ne pense pas vraiment réussir avec elle.

Finalement, nous prenons un café, comme souvent nous commençons à discuter « coquins ».
Elle m’a déjà avoué qu’elle aimait être traité en salope…
Mais que quand son homme le fait, ben, ça ne colle pas au personnage.

Le film romantique du moment est « Jeu d’enfants » avec Audrey Tautou et Guillaume Canet
(si je ne me trompe pas), scénario basé sur la relation entre deux personnages qui ne voit pas
l’évident amour qu’ils ont l’un pour l’autre. Il se cache derrière un « jeu d’enfant » « cap ou pas cap ».

I.C. joue souvent à ce jeu avec moi, mais c’est généralement axé sur notre travail étudiant.

Ce jour-là, on rentre dans ce jeu.
À une petite nuance près, nous venons de parler des mots qui font qu’elle est trempé
juste en se les entendants dire.

Elle me balance dans le creux de l’oreille un « cap ou pas cap de me traiter de bonne petite chienne ?»
Très crûment, car cela fait un bail que nous ne nous gênons plus sur ce sujet
(nous appelons un chat un chat),
mais aussi avec un détachement et un grand calme (qu’elle qualifiera par la suite d’impressionnant),
je lui réponds « cap mais seulement quand je t’en aurais mis plein le visage et la bouche »…

Son regard, interrogateur, me scrute.
Je lève les yeux, un sourire amusé aux lèvres, et lui lance sans le croire vraiment « On va aux toilettes ?».

Elle se lève, me prend la main, et m'y emmène…

Une fois sur place, elle me lance « c’est glauque, on va chez moi »