Du fleur bleu au Dominant romantique et libertin.

Pour beaucoup de gens, de couple, la première expérince libertine se fait dans un club ou avec l'introduction d'un tiers...

Pour moi, ce sont les conséquences d'un pari, que je n'ai pas perdu... Mais que je n'ai pas gagné non plus !

Nous étions quatres hommes, complices branchés cul. 
Un pari : le perdant devra s'inscrire sur un site d'organisateur de gang bang qui recrute des hommes seuls.

L'un de nous a perdu, mais un témoin se devait de l'accompagné. Les deux autres étant en couple, c'est tombé sur moi.

Nous nous inscrivons donc en envoyeant un mail avec une photo de chacun de nous, nous sommes lundi, il est 19h30.

Vendredi l'organisateurs nous répond par mail, nous laisse son téléphone, et nous conseil de l'appeller lundi prochain dans la matiné si nous sommes vraiment intéréssé.

Nous l'appellons, il nous donne rendez-vous le mercredi suivant à 20h quelque part dans Paris.
"Venez avec 10 euro pour le buffet, et une bouteille de champagne chacun".

A 19h45, je suis au rendez-vous, impossible de contactez le "perdant", je tombe direct sur sa messagerie.
Je me rassure en me répétant qu'il est dans le métro, mais a 19h55 je reçois un sms : "dsl pe pas vnir".

Je commence à vouloir partir, et la un type pose une main sur mon épaule.
Grand, gras, joviale, les dents pourris...

Il n'est pas antipathique mais presque.

Il me fait comprendre qu'il est l'organisateur, me demande qui je suis et s'étonne de l'absence de mon compère.

Je n'ose lui dire qu'il ne viendra pas, et j'ose encore moins lui dire queje m'apprétait à partir.
Je le suis sans hésitation mais pas vraiment rassuré. Le chemin n'est pas long, mais je lui explique ud mieux que je peux que c'est ma "première" et qu'ilne faut pas qu'il s'attende a un "foudre de guerre"...

Il est étonnament calme et enjoué. Etrangement, cela me rassure, mais en le regardant je ne peux m'empecher de me dire que si les femmes de la soirée sont aussi peu agréable physiquement, il est certain que je ne ferais rien.

Nous arrivons dans un appartement bourgeois, parfait pour un célibataire ou un couple... Mais pas plus.
Je comprend vite que ce type est rentier, et que l'immeuble entier lui appartient, et qu'il n'as rien a foutre de l'avis de ses locataires.

Il n'y a que les hommes de présents. Pas des "bogoss", mais plutot bien fait. On m'explique que les couples arrive en général entre 20h30 et 21h. Des magazines de rencontres, de cul et d'échangismes sont disposé un peu partout. Comme les capotes et les tubes de gel d'ailleurs !

Le buffet est campagnard : saucisson, fromage, charcuterie diverses...

Je grignote plus pour me donner de la contenance que par appétit.

On sonne à la porte, vu le contexte général, je m'attend surtout a voir débarquer "Germaine". 

Mais je reste abasourdit, des femmes entre 20 et 30 ans maximum, pas des affiches de modes, mais séduisantes, sexy et sensuelle juste ce qu'il faut.

Les bouchons de champagne sautent, l'ambiance glisse, et sans trop savoir comment on se retrouve a s'envoyer en l'air.

Je passe d'une étreint a l'autre, d'un bouche suave à une autre gourmande, d'une paire de petits seins ferme à un 90 D... 

Je me laisse aller au plaisir de la luxure.

Mais la réalité me rattrape!

Sans m'en rendre compte, la capote à glisser, combien de temps est ce que j'ai baiser cette femme (dont le nom m'échappe) avant de m'en apercevoir ?

Je lui dit, elle me rassure, cela me détends un peu, elle m'explique qu'elle est "saine", qu'elle fait des tests régulièrements et qu'elle est prudente. 

Cela me calme pour le reste de la soirée.

Mais dans le metro, en rentrant chez moi , je ne epux m'empecher de me dire que c'est une personne à risque, que si je n'avais rien dit elle ne s'en serait même pas rendu compte etc...

Je panique, il est trois heures du matin, je flippe, je ne sais pas pourquoi mais je me retrouve au pied de l'immeuble de K.M., pourquoi devant chez elle, cela ne fait que deux ou trois mois qu'on se connaît, mais à qui d'autres en parler? Je ne sonne pas, je rentre chez moi.

Jeudi après midi, je me pointe aux urgences, j'explique la situation, la docteur ne juge pas, elle me prescris un traitement. Une tri thérapie préventive, elle me fournit le traitement pour trois jours, et me prend un rendez vous avec une spécialiste du sujet dans l'hopital.

Je ne peux réprimer cette pensée : Pourquoi faut il que ce soit des femmes ?

Je prends alors conscience calmement que j'ai peut être pris un risque avec ma vie... Je ne panique plus, mais je sens une détresse immense m'envahir, j'ai besoin de me lacher, et je me retrouve de nouveau devant chez K.M.

Cette fois, je sonne, elle répond, me dit que ce n'est pas trop le moment... Au son de ma voix, elle me dit de monter quand même.

Elle m'ouvre la porte, je fond en larmes, elle ne s'attendait pas à ça, elle me réconforte sans même savoir ce qui se passe. Je lui suis reconnaissant d'attendre que je parle de moi même. 
Peu à peu je lui explique, elle ne dit rien et m'écoute.

On va se coucher, elle me serre contre elle...

C'est officiel, K.M. est bien plus qu'une fuckingfriend, c'est une amie, une confidente...